Le Capitole de Toulouse a une histoire très compliquée. Le Capitole de Toulouse se dresse sur le site d’une structure construite en 1190 dans laquelle se réunissaient les capitulaires qui gouvernaient la Toulouse médiévale. Le nom Capitole lui-même n’indique pas tant un lien avec le Capitole romain, mais vient du nom des membres de la magistrature (capitula). En 1632, le dernier duc de Montmorency est exécuté dans la cour de l’hôtel de ville de Toulouse.

L’actuel Capitole de Toulouse est situé au centre de Toulouse, sur la place du Capitole. La façade de 135 mètres de long est peinte en rose et a été créée dans le style classique baroque en 1750-1760, sous la direction de l’artiste et architecte français Guillaume Camma. Les huit colonnes de la façade en marbre du Caunes-Minervois symbolisent les huit premiers capitulaires. À l’époque, Toulouse était divisée en huit quartiers, les “capitulatas”, dont chacun était gouverné par un capitoul. Cette façade avait pour but de dissimuler un ensemble hétéroclite de bâtiments sur lesquels les magistrats n’avaient pas réussi à s’entendre lors de la construction du palais.

Le clocher et le donjon ont été ajoutés au XIXe siècle sur un projet de l’architecte Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc.

L’histoire du bâtiment a commencé en 1190, lorsque les consuls de Toulouse ont commencé à chercher un bâtiment pour abriter leurs réunions pendant qu’ils gouvernaient la ville. Leurs plans prévoyaient la construction d’une zone administrative entourée de remparts au 13e siècle. Toutefois, ce n’est qu’au XVIIe siècle que le palais, qui subsiste encore aujourd’hui, a été construit. Le nom original de la salle capitulaire était Capitulum , Capitol en occitan : la maison des capitulaires, pour lesquels les chefs de district locaux votaient. En 1522, Pierre Salmon, l’un des officiers de la mairie de Toulouse, latinise le nom Capitole d’après le Capitole romain.

L’emplacement du Capitole de Toulouse n’a pas été choisi par hasard. Il était situé à l’écart du château du comte, à la périphérie de la ville, par une tour abandonnée de l’ancien rempart gallo-romain. Les maisons capitulaires ont commencé à acquérir de nombreux bâtiments et parcelles autour de la maison de réunion pour y installer les services administratifs de la ville : archives, prison, salles de réunion et de réception. Au XIVe siècle, la salle capitulaire de Toulouse était déjà un complexe fortifié, percé de portails d’entrée à l’emplacement de l’actuel Capitole et de la place du Capitole.

Au XVIIe siècle, le chapitre de Toulouse envisage de construire un palais urbain unique en France. Cependant, sa construction a traîné pendant près de deux cents ans. Ce n’est que dans la première moitié du vingtième siècle que l’intérieur du Capitole de Toulouse a été achevé.

La façade du Capitole de Toulouse était à l’origine recouverte d’un badigeon, qui a été enlevé en 1883 par grattage. En 1974, puis en 1987 et 1994, les façades du Capitole ont été rénovées par ponçage et restauration des armoiries en stuc.

A ce jour, le Capitole de Toulouse a conservé son portail d’entrée du XIIe siècle dans sa forme originale. Les galeries latérales du palais ont été conçues par l’architecte Pierre Souffron entre 1602 et 1606. La nouvelle façade est l’œuvre de Guillaume Cammas, 1750-1760, et la façade est est l’œuvre d’Henri Lefuel, 1883. Outre la salle de l’assemblée municipale, le Capitole de Toulouse abrite également un opéra et une salle de concert-symphonique.

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Le Palais épiscopal de Rodez a une histoire très compliquée. Au cours de son histoire, le palais a été démoli deux fois. La première fois, c’était pour l’agrandissement prévu de la cathédrale Notre-Dame de Rodez, toute proche. La deuxième fois, un peu plus de 100 ans plus tard, le palais a été détruit lors d’une rébellion de la population. L’actuel Palais épiscopal de Rodez a été construit entre 1684 et 1694.

L’ancien Palais épiscopal de Rodez était situé entre l’édifice de la cathédrale Notre Dame de Rodez et l’enceinte de la ville. Pour poursuivre la construction de la nef de la cathédrale, l’ancien palais épiscopal est démoli en 1474 par l’évêque Bertrand de Chalencon. L’évêque a acheté le terrain et les tours de Corbières voisines, construites en 1443 à l’extrémité nord de la cathédrale.

Son successeur, François d’Estaing, a construit de nouveaux quartiers résidentiels pour lui-même et son intendant au sein du palais épiscopal afin de le séparer de ses voisins. Au nord de la cathédrale, il fait construire une tour appelée Tour de guet, rebaptisée plus tard Tour d’Estaing, pour abriter les officiers de l’évêque.

En 1589, le peuple de Rhodes s’est rebellé contre la décision de l’évêque Francis Corneichan d’incorporer Rhodes à la Ligue épiscopale. Pendant le soulèvement, l’ancien palais de l’évêque de Rhodes a été détruit.

Paul-Louis-Philippe Lezay de Lusignan est nommé évêque de Rhodes en 1684. Littéralement dès son arrivée en ville, il a commencé la construction du palais épiscopal moderne. Elle a été achevée en 1694.

Il a été construit dans le style Louis XIII, avec un escalier qui rappelle les constructions du château de Fontainebleau. Le palais a été présenté comme un trésor national et est devenu le siège du gouvernement du comté et de la préfecture.

Le diocèse de Rodez est rétabli en 1822, et le 12 septembre de cette année, le Palais épiscopal de Rodez revient à l’évêque.

Entre 1871 et 1875, le palais de l’évêque a été à nouveau reconstruit. Sous la direction et l’insistance du cardinal Joseph Bourret, le bâtiment central du palais a été superstructuré et deux pavillons ont été ajoutés.

Le Palais épiscopal de Rodez a été inscrit au titre des monuments historiques en France en 1942.

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